Annexe à la question parlementaire n° 1483
Question
La banque de données du Collège des procureurs généraux permet de répondre aux demandes de
chiffres sur la base du code de prévention « 63C - Protection des animaux ». Ce code permet de vérifier
combien d’affaires de maltraitance d’animaux ont été enregistrées dans les parquets correctionnels pour
la période 2018-2022 et quel était leur état d’avancement au moment de la dernière extraction de
données (le 8 janvier 2023), complété par le motif éventuel du classement sans suite.
Remarques générales
a) Les chiffres présentés proviennent de la banque de données centrale du Collège des procureurs
généraux. Cette banque de données est basée sur les enregistrements effectués par les sections
correctionnelles des parquets et les greffes près les tribunaux de première instance dans l’application
professionnelle MaCH (extraction des données : 8 janvier 2023). Le parquet d’Eupen n’utilise MaCH
pour ses enregistrements que depuis 2019.
b) Les données présentées ici ne concernent que des infractions correctionnelles commises par des
suspects majeurs ou non encore identifiés.
c) Le ministère public attribue une prévention principale et éventuellement un ou plusieurs codes de
prévention secondaires aux affaires qui parviennent au parquet. Une prévention principale doit en
tout cas être attribuée à l’affaire au moment de son introduction dans le système informatique des
parquets. L’enregistrement de préventions secondaires n’est pas généralisé ; certains parquets ne
les enregistrent pas. Dans le cadre de cette question, il est tenu compte de toutes les affaires
enregistrées sous le code de prévention « 63C - Protection des animaux », indépendamment du fait
que ces codes aient été enregistrés en tant que prévention principale ou secondaire.
d) Les affaires qui n’étaient pas encore arrivées au parquet dans leur totalité au moment de l’extraction
de données ne sont pas prises en considération. Nous renvoyons concrètement aux « procès-
verbaux simplifiés sur listing », aux « informations autonomes encore en cours », aux « informations
autonomes simplifiées », et aux « informations autonomes auteur inconnu ». Certaines des
infractions traitées dans le cadre de la présente question peuvent, dans certaines circonstances (en
fonction de la gravité de l’infraction et du fait qu’un suspect a ou non été identifié), être réglées au
moyen des pratiques ci-dessus. Pour les détails, nous renvoyons à la rubrique 11.1 de l’annexe 3 de
la circulaire COL 8/2005 diffusée le 1
er
juillet 2005 par le Collège des procureurs généraux et portant
sur l’enquête policière d’office (E.P.O.) et le procès-verbal simplifié (P.V.S.).
e) L’unité de comptage dans les tableaux est l’affaire pénale. Chaque affaire peut concerner un ou
plusieurs suspects et une ou plusieurs infractions.
Données chiffrées